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Violence Conjugale

Est-ce que la perception de la population de Santa-Cruz concernant la violence conjugale a évolué au fil du temps ?

La perception de la population de Santa-Cruz concernant la violence conjugale a évolué au fil du temps.

l: Connaissance de la législation


                                 


Part de la population qui connaît l´existence d´une loi qui lutte contre la violence Loi 348

Selon un graphique, issu de CIUDADANÍA/CONEXION de l’année 2017, nous voyons que l’évolution de la part de la population bolivienne qui connaît et qui ne connait pas l’existence de la loi 348 qui vise à établir des mécanismes, des mesures et des politiques globales de prévention, d’attention et de protection des femmes en situation de violence, ainsi que la persécution et punition des agresseurs, afin de garantir une vie décente aux femmes, on peut constater que le pourcentage de personnes qui ne connaissaient pas l'existence de cette loi a diminué de 10,8 points en 2017 par rapport à 2015.


Loi contre la violence dans la famille en Bolivie  (loi 1674)


La loi actuelle établit la politique de l'État contre la violence au sein de la famille ou du foyer, les faits constitutifs de la violence au sein de la famille, les sanctions correspondantes de l'auteur et les mesures de prévention et de protection immédiate de la victime. Le but de cette loi est de protéger l'intégrité physique et mentale et la liberté sexuelle des femmes et des membres de leur famille en prévenant et en punissant la violence domestique et les autres atteintes à leurs droits et à ceux de leur famille.

Jusqu'à présent cette année, il y a eu plus de 70 cas de mort violente de femmes en Bolivie, un chiffre qui a mis le feu à l'alarme et a incité le président Evo Morales à envisager la possibilité de considérer le féminicide comme un crime contre l'humanité.

Il a aussi promulgué deux décrets suprêmes qui permettent d’éliminer la violence à l’égard des femmes dans le pays. La demande du président bolivien de considérer le féminicide comme un crime contre l’humanité constitue le point 10 du « Plan de première urgence », un décalogue qui donne la priorité à la lutte contre le féminicide et la violence à l’égard des femmes en Bolivie.


ll: Institutions qui luttent contre la violence conjugale  



Statistique des places tenues en cas de violence : Selon un graphique circulaire issu de CIUDADANÍA/CONEXION de l´année 2017 nous pouvons voir les différents endroits où les gens se rendent en cas de violence. Le pourcentage le plus élevé de ce graphique est celui des personnes qui ne vont nulle part en cas de violence, avec 56,8%. Les places fréquentées par les personnes en cas de violence sont la police, la SLIM (unité de service juridique intégré ayant pour objet les victimes de toutes les formes de violence, que la loi établit 348 afin de garantir aux femmes une vie saine. digne et au plein exercice de leur droit de bien vivre), la FELCV (Force spéciale de lutte contre la violence), les gens vont également chez leurs parents et amis en cas de violence.


III: Rencontre avec deux professionnels


Entretien DR. RENÉ CALVIMONTES GUERRERO

Au cours de cette interview, le thérapeute familiale et sexologue psychiatre explique les différents types de violence entre couples: physique, verbale, économique et psychologique.

Le cas de violence physique le plus souvent observé est celui de la femme aux mains de son partenaire.

Les mots proférés et grossiers sont la forme la plus évidente de violence verbale, mais pas la seule manifestation de celle-ci; La violence verbale comprend plutôt des mots de dénigrement dirigés contre l'autre personne, ce qui mine l'estime de soi et génère un double préjudice: préjudice personnel du destinataire et préjudice à la relation entre les deux.

La violence économique est une forme de contrôle et de manipulation qui peut survenir dans la relation de couple et qui se manifeste par le manque de liberté que l'agresseur offre à la victime en lui faisant faire les frais nécessaires pour couvrir ses besoins.

C'est ce qu'on appelle la violence psychologique à toute agression menée sans l'intervention de contact physique entre des personnes. C'est un phénomène qui survient lorsqu'une ou plusieurs personnes attaquent verbalement une autre personne, causant des dommages psychologiques ou émotionnels aux personnes attaquées.

Ce psychiatre nous a également donné des statistiques sur la violence conjugale à Santa Cruz: La violence physique à l'égard des femmes âgées de 17 à 35 ans atteint 79% par jour. La violence verbale atteint 90% par jour. Et la violence économique atteint 72% par jour.

La seule solution pour mettre fin à cette violence est d´éduquer les femmes et les hommes battus, ces personnes devraient également garantir leur indépendance du travail, professionnelle et situationnelle.


Entretien avec l'avocat de la Casa de la Mujer

Dans cette interview, l´avocate de la Casa de la Mujer Teresa Torrico Cortez nous a expliqué les différents types d'agression qui existent dans les relations. Les mêmes que M. Calvimontes nous a expliqué, la violence physique, verbale, économique, psychologique. Elle a également expliqué quels sont les buts de la Casa de la Mujer. Cette institution privée de développement social a pour objectif de défendre les droits des femmes à Santa Cruz. Les femmes âgées de 21 à 50 ans vont à cet endroit, en moyenne 20 femmes par jour. Cette dame nous a expliqué que la violence physique à l'égard des femmes diminue avec le temps en raison des différentes lois en vigueur contre cette violence. Dans cet endroit, ils accordent la priorité aux femmes aux ressources limitées.


Statistiques de pourquoi les victimes ne vont pas dans des institutions pour dénoncer la violence :





Selon un graphique circulaire issu de CIUDADANÍA/CONEXION de l´année 2017 nous pouvons connaitre les raisons pour lesquelles les personnes en Bolivie ne se rendent pas dans une institution en cas de violence. Nous pouvons voir que les principales raisons sont la honte, ils croient qu'ils ne peuvent pas les aider et aussi ils ont peur que leur couple les agresse à nouveau.



Statistique de la moyenne qui est d´accord que quand on vit de la violence on doit dénoncer ,par âge:



Ce graphique est un diagramme en barres de l'année 2017 qui indique le pourcentage de personnes qui pensent que lorsqu´on vit de la violence on doit dénoncer, selon l’âge entre 15 et 66 ans et plus issu de CIUDADANÍA/CONEXION. On voit que le pourcentage est plus élevé entre 15 et 25 ans avec 66%, c’est-à-dire qu’entre cet âge-là, ils pensent qu’il faut dénoncer. Après cet âge, les idées changent comme aussi le pourcentage de personnes qui pensent qu´il faut dénoncer, celui-ci diminue progressivement. À l’âge de 66 ans et plus le pourcentage n´arrive qu’à 35% de personnes qui pensent qu´en cas de violence il faut dénoncer.